Cela m’a pris plus de 10 ans, des milliers d’heures et une grande quantité d’essai et d’erreur pour permettre un fonctionnement optimal du SlowFeeding. Aujourd’hui, nos propres chevaux prennent du poids durant la saison de pâturage le shetland un peu trop malgré la corbeille green guard puis retrouvent un poids idéal durant la saison d’hiver malgré ou disons plutôt grâce à l’ accès en continu à un filet de balle ronde de foin. Ceci est vrai aussi pour le shetland et cette fois sans green guard! Lorsque j’ai commencé en 1998 l’objectif était surtout de limiter le gaspillage de foin. Je n’avais alors aucune idéé des effets extraordinaires que cette alimentation avec des filets allaient avoir sur la santé physique et psychique des chevaux. Aujourd’hui nous savons que le SlowFeeding nous donne des chevaux calmes, harmonieux, coopératifs, résistants, fournissant de meilleures prestations et plus motivés au travail. L’absence de gaspillage total de foin et l’allègement des routines de distribution du fourrage deviennent dès lors le cadeau en plus. Aujourd’hui nous savons grâce à des études scientifiques, qu’une grande partie de nos chevaux domestiqués souffrent d’ulcères certaines études évoquent plus de 90% parmi les chevaux de compétition et la raison semble être que nos routines traditionnelles d’alimentation laissent les chevaux trop longtemps sans accès aux aliments fibreux foin, pailles. [ ou beaucoup trop longtemps pour certains… ndlr ] Les sucs gastriques produits en permanence chez le cheval ne trouvent dès lors plus d’aliments à décomposer et l’acidité en trop s’attaque aux parois de l’estomac, développant des ulcères. Nous savons que le cheval à l’état sauvage ne dort que 4 heures par nuit et passe son temps à rechercher de la nourriture qu’il ingère en continu et en toutes petites quantités à la fois. Lorsque les rations que nous distribuons se composent d’une grande partie d’aliments concentrés et qu’elles sont distribuées en peu de fois, les chevaux manquent d’occupation pôle psychique et leur appareil digestif manque de fourrage durant de longues heures. Des études montrent qu’au delà de 4 heures sans accès au fourrage le manque devient nuisible. Des études sur des chevaux qui tiquent ont montré un délai de 2 heures entre l’épuisement du fourrage et le début du comportement. L’astuce du SlowFeeding, en plus de permettre au fourrage de durer plus longtemps permet au cheval de mastiquer plus soigneusement et même de s’arrêter de manger car la sensation de satiété est atteinte. Le SlowFeeding permet au cheval de manger plus longtemps sans manger plus. Lorsque le cheval réalise que la nourriture ne vient pas à manquer, il finit souvent par limiter sa consommation à ce dont il a besoin. La sensation de satiété chez le cheval dépend autant du nombre de mastications que de la quantité ingérée. Cet état contribue à rendre le cheval plus calme, plus harmonieux et plus performant. Voici quelques exemples les chiffres sont fictifs – Imaginons qu’un cheval ait besoin de mastiquer 10’000 fois pour 2 kg de foin sur une période de 3 heures pour éprouver la satiété, et qu’il lui faudrait ensuite 30 minutesde récupération pour les muscles pour qu’il éprouve à nouveau la sensation de faim. Ceci impliquerait un cycle de 3,5 heures ce qui permettrait au cheval de manger 5 portions au total 10 kg en 17,5 heures et faire autre chose pendant les 6,5 heures restantes. – Si le même cheval mangeait du foin en vrac durant le même laps de temps de 3 heures et le même nombre de mastication 10’000, les 5 portions contiendraient au total 12,5 kg de foin, à savoir 25 % de plus. Il s’agit non seulement de 25% de fibres en plus mais aussi de 25% de sucre et nous savons que c’est le sucre qui est en grande partie responsable du surpoids aussi bien chez le cheval que chez l’être humain. – Si l’on réduit encore le temps de l’exemple précédent, pour un cheval qui avale 2 kg en 2 heures, le cycle se réduit à 2,5 heures, les portions seront 7 et la ration globale sera de 14 kg. – Des système de SlowFeeding ayant des mailles trop petites ne permettent pas au cheval d’éprouver de la satisfaction et induisent de ce fait du stress empêchant le cheval de s’adonner à d’autres activités. Nous pensons qu’un cheval qui de temps à autre obtient ce qu’il cherche devient plus harmonieux. Regardons maintenant comment fonctionne une distribution traditionnelle d’aliments pour le cheval qui vit en box. Imaginons que le cheval reçoit 2 kg de foin à 0700 servi parterre dans le box. Ce foin servi en vrac est mangé en 1 heure avec peu d’effort, donc peu de mastications. Le cheval n’a pas atteint un sentiment de satiété et après 2 heures le système digestif commence à être irrité par les sucs gastriques produits dans le vide . Cette sensation provoque un certain stress et pousse le cheval vers des activités comme de tiquer ou ronger le bois des parois etc. A midi le scénario se répète et vers 17 heures le cheval risque de travailler le ventre vide la ration du soir étant distribuée après le travail. La production de sucs gastriques peut diminuer ou augmenter mais ne s’arrête jamais. Les aliments qui transitent par l’estomac emportent sur leur passage vers le petit intestin les sucs gastriques, processus qui maintient un niveau optimal d’acidité. Au plan anatomique, seule la parti inférieur de l’estomac est protégée par un clapet qui empêche les sucs de pénétrer. Par contre lors d’un entrainement de saut par ex. le liquide acide est remué et entre en contact avec la partie supérieure de l’estomac l’exposant ainsi à des attaques des sucs acides. Ces lésions constituent ce qu’on appelle des ulcères et en dehors du fait qu’elles sont douloureuses elles sont également responsables de coliques. Des études scientifiques ont démontré l’existence d’ulcères sur jusqu’à 93% de chevaux de compétition examinés. Après la séance d’entrainement vers 1830 le cheval reçoit encore 2 kg de foin. Afin de réduire au plus vite l’inconfort le cheval se jette sur sa ration et le dévore en un temps record. Si ce cheval est chanceux il reçoit encore une ration à 2100. Si cette ration est de 4 kg elle durera jusqu’à minuit. Si la ration du matin est distribuée à 0700 cela implique 7 heures sans accès au fourrage. Un système de SlowFeeding performant aurait changé TOUT le tableau. – Le propriétaire / soigneur aurait pu remplir 1 filet avec suffisamment de marge pour permettre au foin de durer toute la journée. – Le cheval aurait bénéficié d’un aliment assez mastiqué permettant de maintenir un taux d’acidité normal. – Lors de l’entrainement du soir l’estomac aurait été protégé car rempli d’un contenu plus solide. – Le propriétaire aurait gagné du temps – Le cheval aurait pu s’adonner à son occupation préférée en attendant son propriétaire manger, sans prendre du poids Tout ceci au prix dérisoire d’un filet à petites mailles SMHN dont le coût est vite remboursé moins de voyages plusieurs fois par jour pour nourrir, beaucoup moins de foin gaspillé et peut-être même des frais de vétérinaire réduits car les risques d’ulcère et de colique diminuent. Estimer le prix de la réduction de stress est bien entendu impossible mais il est certain qu’un filet à petites mailles SlowFeeding est un des meilleurs investissements pour votre cheval. Vous pouvez acheter les filets à petites mailles chez un fabricant de filet de pèche ou de protection et en plus, sur mesure! La substance à risque chez le cheval, comme chez l’homme, reste le sucre. Lorsque nous mangeons du sucre cela produit de l’insuline. Nous savons maintenant que la surproduction d’insuline est un facteur responsable de la fourbure. L’expérience montre que le SlowFeeding répartit la quantité de sucre sur une plus longue durée et permet au cheval de mieux la métaboliser les muscles ont plus de temps pour les brûler ce qui diminue le risque de surpoids et de fourbure. Le taux de sucre dans le foin varie entre 6-20%, les taux inférieur correspondent aux climats les plus chauds. Un taux de 10% est considéré comme une limite de tolérance supérieure pour les chevaux. Notons en passant que l’avoine, la céréale au plus faible taux de sucre, contient environ 60% de sucre. A noter également que peu d’aliments naturels du cheval contient des graisses ce qui démontre clairement que le responsable du surpoids réside dans des sucres non brûlés.
jai beaucoup aimé vos conseils sur la manière d’élever une enfant,maman a tjs une chèvre à la Par Michel, le 01.01.2015 bonjour, tout d'abord super blog sur les chèvres très très bien expliqué! voilà je viens d'acheter aujourd'hui Par Low, le 06.12.2013 je ne sa pas tout des chevre tu ma aprie des chose ton blog