Période: 20e siècle Des milliers d’étoiles dans le ciel, Des milliers d’oiseaux dans les arbres, Des milliers de fleurs au jardin, Des milliers d’abeilles sur les fleurs, Des milliers de coquillages sur les plages, Des milliers de poissons dans les mers, Et seulement, seulement une maman. André Bay E-mail Poésies les plus vues C'est la rentrée
I Je sors, Il y a des milliers de pierres dans le ciel, J'entends De toute part le bruit de la nuit en crue. Est-il vrai, mes amis, Qu'aucune Ă©toile ne bouge? Est-il vrai Qu'aucune de ces barques pourtant chargĂ©es D'on dirait plus que la simple matière Et qui semblent tournĂ©es vers un mĂŞme pĂ´le Ne frĂ©misse soudain, ne se dĂ©tache De la masse des autres laissĂ©e obscure? Est-il vrai Qu'aucune de ces figures aux yeux clos Qui sourient Ă la proue du monde dans la joie Du corps qui vaque Ă rien que sa lumière Ne s'Ă©veille, n'Ă©coute? N'entende au loin Un cri qui soit d'amour, non de dĂ©sir? II Elle ouvrirait, sans bruit, Elle se risquerait dans le vent de mer Telle une jeune fille qui sort de nuit Soulevant une lampe qui rĂ©pand Sa clartĂ©, qui l'effraye aussi, sur ses Ă©paules, Et se retourne, mais le monde va sans rĂ©ponse, Le bruit des pas de ceux qui devraient ouvrir Leur porte sous les arbres, et la rejoindre Ne sonne pas encore dans la vallĂ©e. Les choses sont si confiantes pourtant, L'agneau si complaisant Ă la main qui tue, Et les regards sont si intenses parfois, Les voix se troublent si mystĂ©rieusement quand on prononce Certains mots pour demain, ou au secret Des fièvres et des invites de la nuit. Est-il vrai que les mots soient sans promesse, Éclair immense en vain, Coffre qui Ă©tincelle mais plein de cendres? III En d'autres temps, mes amis, Nous aurions Ă©coutĂ©, ne parlant plus Soudain, Bruire la pluie de nuit sur les tuiles sèches. Nous aurions vu, courbĂ© Sous l'averse, courant La tĂŞte protĂ©gĂ©e par le sac de toile, Le berger rassembler ses bĂŞtes. Nous aurions cru Que le couteau de la foudre dĂ©vie Parfois, compassionnĂ©, Sur le dos laineux de la terre. Nous aurions aperçu, qui se dispersent Chaque fois que c'est l'aube, Les rĂŞves qui dĂ©posent, couronnĂ©s d'or, Leur Ă©tincellement près d'une naissance. IV Et fĂ»t-elle venue S'asseoir auprès de nous, l'incohĂ©rente, La vieille qui n'a plus que le souvenir, Reste, l'un d'entre nous EĂ»t dit, reste, dĂ©tends tes mains noircies par la fumĂ©e, Parle-nous, instruis-nous, Ă´ vagabonde. Le ciel Ă©tait scellĂ© pourtant, comme aujourd'hui, La barque de chaque chose, venue chargĂ©e D'un blĂ© du haut du monde, restait bâchĂ©e Ă€ notre quai nocturne, brillant Ă peine De simplement la pluie dans le vent de mer. Et on rentrait le soir les mĂŞmes bĂŞtes lasses, La mort Ă©tait servante parmi nous Ă€ recueillir le lait qui a goĂ»t de cendre. V Je sors. Je rĂŞve que je sors dans la nuit de neige. Je rĂŞve que j'emporte Avec moi, loin, dehors, c'est sans retour, Le miroir de la chambre d'en haut, celui des Ă©tĂ©s D'autrefois, la barque Ă la proue de laquelle, simples, Nous allions, nous interrogions, dans le sommeil D'Ă©tĂ©s qui furent brefs comme est la vie. En ce temps-lĂ C'est par le ciel qui brillait dans son eau Que les mages de nos sommeils, se retirant, RĂ©pandaient leurs trĂ©sors dans la chambre obscure. VI Et la beautĂ© du monde s'y penchait Dans le bruissement du ciel nocturne, Elle mirait son corps dans l'eau fermĂ©e Des dormeurs, qui se ramifie entre des pierres. Elle approchait bouche et souffle confiants De leurs yeux sans lumière. Elle eĂ»t aimĂ© Qu'au repli de sa robe fermĂ©e encore Paraisse sous l'Ă©paule le sein plus clair, Puis le jour se levait autour de toi, Terre dans le miroir, et le soleil Ourlait ta nuque nue d'une buĂ©e rouge. Mais maintenant Me voici hors de la maison dont rien ne bouge Puisqu'elle n'est qu'un rĂŞve. Je vais, je laisse N'importe oĂą, contre un mur, sous les Ă©toiles, Ce miroir, notre vie. Que la rosĂ©e De la nuit se condense et coule, sur l'image. VII Ă” galaxies Poudroyantes au loin De la robe rouge. RĂŞves, Troupeau plus noir, plus serrĂ© sur soi que les pierres Je vais, Je passe près des amandiers sur la terrasse. Le fruit est mĂ»r. J'ouvre l'amande et son cĹ“ur Ă©tincelle. Je vais. Il y a cet Ă©clair immense devant moi, Le ciel, L'agneau sanglant dans la paille. Yves Bonnefoy Elève : PoĂ©sie Ă mĂ©moriser (2 lignes chaque jour) et Ă rĂ©citer Ă maman le dimanche 7 juin . Une Maman Des milliers d’étoiles dans la ciel , Des milliers d’oiseaux dans les arbres , Des milliers de fleurs au jardin , Des milliers d’abeilles sur les fleurs , Des milliers de coquillages sur les plages , Des milliers de poissons dans les mers , Et seulement , Traductions et commentaires des poèmes zen de Thich Nhat Hanh affichĂ©s dans les salles de notre maĂ®tre Thây a offert des versets parallèlesLes versets parallèles que l’on peut aussi dĂ©signer sous le terme de couplets’ sont une forme de poĂ©sie vietnamienne, dont chaque vers comprend le mĂŞme nombre de mots, variant gĂ©nĂ©ralement de quatre Ă sept. Bien souvent, les caractères associĂ©s appartiennent aussi Ă la mĂŞme catĂ©gorie lexicale nom-nom, verbe-verbe, etc..créés de sa propre main, pour chaque salle de mĂ©ditation. Ils sont accrochĂ©s de part et d’autre de l’autel principal et leur nature poĂ©tique sert d’inspiration Ă notre la première fois que nous proposons une traduction de ces vers, complĂ©tĂ©e d’un commentaire d’un aĂ®nĂ© du Village des Pruniers. Nous espĂ©rons que ces versets vous offriront un petit aperçu de la beautĂ© de la poĂ©sie zen de mĂ©ditation AssemblĂ©e des Étoiles’ Hameau du BasLe ruisseau bouillonnant, rivière du Nectar du Dharma. Le bruissement du saule, une assemblĂ©e de milliers d'Ă©toiles Suối tuĂ´n rĂłc rách dòng cam lá»™ Dương reo vi vĂşt há»™i ngĂ n de mĂ©ditation AssemblĂ©e des Ă©toiles’, Hameau du BasCommentaire de Sr Hoi Nghiem C’est Ă l’occasion du nouvel an vietnamien de 2012 que Thây, notre MaĂ®tre, a spĂ©cifiquement offert ces deux versets parallèles au Hameau du Bas. Ces deux versets contiennent les noms de la salle de mĂ©ditation et du temple situĂ©s au Hameau du Bas. Le Temple du Hameau du Bas s’appelle le Temple du Nectar du Dharma, et la salle de mĂ©ditation Ă©galement situĂ©e dans le Temple s’appelle la Salle de MĂ©ditation de l’AssemblĂ©e des Étoiles. Ces phrases peuvent ĂŞtre vues parallèlement les unes aux autres, Ă l’entrĂ©e de la salle de mĂ©ditation de l’AssemblĂ©e des Étoiles. Mais bien sĂ»r, lorsque Thây nous offre un poème, il nous offre Ă©galement des joyaux d’inspiration destinĂ©s Ă amĂ©liorer notre deux phrases Ă©voquent de magnifiques images. La poĂ©sie est l’art de combiner les mots, elle a le pouvoir d’éveiller des sentiments profonds chez le lecteur. C’est un vĂ©ritable cadeau pour ruisseau bouillonnant, ruisseau du Nectar du Dharma. Suối tuĂ´n rĂłc rách dòng cam lá»™Lorsqu’on est en prĂ©sence d’un ruisseau, entendre le bouillonnement de l’eau qui coule et la voir ruisseler sur les rochers nous donne l’occasion de nous arrĂŞter, de nous dĂ©tendre et de profiter de la fraĂ®cheur de sa beautĂ© tranquille et paisible. Nous voulons rester lĂ pour en profiter le plus longtemps possible. Le ruisseau est toujours lĂ ; reste Ă savoir si nous le sommes pour lui… Sommes-nous prĂ©occupĂ©s par d’autres projets, soucis, chagrins et anxiĂ©tĂ©s ? Parvenons-nous Ă ĂŞtre pleinement prĂ©sents pour entendre toutes les richesses que nous offre le ruisseau ?En chacun de nous se trouvent de nombreux ruisseaux, le ruisseau de la compassion, de la comprĂ©hension, de la joie… Nous pouvons pratiquer de manière Ă ce que tous les cours d’eau en nous demeurent frais, vivants, fluides et non encombrĂ©s. La pratique rĂ©gulière du retour Ă soi nous aide Ă gĂ©nĂ©rer et Ă maintenir le bien-ĂŞtre de nos ruisseaux. Comprendre et prendre le temps de revenir Ă soi, ĂŞtre pleinement prĂ©sent, nous aide Ă Ă©lever notre source de Nectar du Dharma. Si nous avons soif, quelques gouttes de Nectar du Dharma suffisent Ă l’étancher nous cultivons nos ruisseaux, c’est dans l’intention de gĂ©nĂ©rer le courant du Nectar du Dharma en nous, d’abord pour nous-mĂŞmes et, finalement, pour l’offrir de manière efficace aux autres. C’est quelque chose que Thây avait l’habitude de nous rappeler bien souvent. Par consĂ©quent, lorsque nous pratiquons avec le ruisseau bouillonnant, le courant du Nectar du Dharma est vivant, prospère, et est aisĂ©ment accessible pour y prendre bruissement du saule, une assemblĂ©e de milliers d'Ă©toiles. Dương reo vi vĂşt há»™i ngĂ n saoL’imagerie du bruissement des saules et une assemblĂ©e de milliers d’étoiles sont des images qui vous saisissent les yeux et le cĹ“ur. La beautĂ© qui nous environne, et qui nous habite, est aussi Ă©levĂ©e que le ciel et offre le mĂŞme envoĂ»tantement que les nombreuses Ă©toiles rassemblĂ©es. Pourtant, la distraction peut nous faire passer complètement Ă cĂ´tĂ©. Et nous ratons Ă©galement le calme, l’espace, l’immensitĂ© et la connexion que nous offrent les “bruissement du saule, une assemblĂ©e de milliers d’étoiles” Ă©voque des images et des sons qui nous invitent Ă ĂŞtre prĂ©sents et Ă communier avec la nature la nuit. La compagnie du saule bruissant et le rassemblement des milliers d’étoiles sont source de solitude et de du Bouddha Hameau NouveauSur un trĂ´ne de lotus blanc, le Tathagata apparaĂ®t, Au milieu de la forĂŞt de bambous violets, demeure Avalokiteshvara. TrĂŞn đà i sen trắng Như Lai hiện Giữa rừng tre tĂm Quán Ă‚m du Bouddha au Hameau NouveauCommentaire de Sr Dinh Nghiem En 1997, environ un an après l’acquisition du Hameau Nouveau par le Village des Pruniers, Thây a fait en sorte que la salle du Bouddha soit reconstruite. Et il a choisi la couleur violette pour la moquette. Les sĹ“urs du Hameau Nouveau ont ensuite cousu des housses violettes pour les tapis et coussins de mĂ©ditation. Et lors de la journĂ©e de pleine conscience qui s’est tenue au Hameau Nouveau, les frères du Hameau du Haut et les sĹ“urs du Hameau du Bas ont gentiment taquinĂ© leurs soeurs en rebaptisant leur hameau de “Hameau Pourpre”. Cela a durĂ© un certain temps, jusqu’au jour oĂą je m’en suis plainte auprès de Thây “Cher Thây, pourquoi avez-vous choisi le violet ? DĂ©sormais, oĂą que l’on aille, nous sommes la risĂ©e des autres hameaux.” Alors Thây ouvrit un livre en chinois et, d’un doigt, m’indiqua ceci “Ne sais-tu pas que la forĂŞt de bambous violets est la maison d’Avalokiteshvara ? Le violet est une très belle couleur.” Quelques jours plus tard, Thây offrit au Hameau Nouveau une paire de versets parallèles qu’il venait d’écrire en calligraphie. Les sĹ“urs les fixèrent sur deux longs rouleaux de tissu violet et les accrochèrent de part et d’autre de la statue de Bouddha. Ils y sont encore aujourd’ un trĂ´ne de lotus blanc, le Tathagata se manifeste. TrĂŞn đà i sen trắng Như Lai hiệnChaque fois que nous mettons le pied dans la salle du Bouddha et que nous voyons le Tathagata assis sur le trĂ´ne de lotus blanc, nos afflictions se dissipent. Le Tathagata est l’énergie de la comprĂ©hension, de la paix et de la soliditĂ©. Il est assis sur le lotus blanc, parfumĂ© et pur. Mais ce lotus pousse aussi dans la boue, tout comme sa comprĂ©hension, sa paix et sa soliditĂ© sont nĂ©es des expĂ©riences de la souffrance. Si nous savons comment pratiquer, nous pouvons utiliser la boue pour faire pousser des lotus et profiter des fleurs de lotus parfumĂ©es et pures. Nous pouvons Ă©galement transformer notre douleur et notre souffrance en comprĂ©hension, paix et cĹ“ur de la forĂŞt de bambous violets, demeure Avalokiteshvara. Giữa rừng tre tĂm Quán Ă‚m ngồiFace au Bouddha se trouve Avalokiteshvara, le Bodhisattva de l’écoute profonde et de la grande compassion. Nous Ă©coutons afin de comprendre. Dès que nous comprenons, nous pouvons accepter et avoir de la compassion. Le bambou violet est une espèce de bambou Ă la fois magnifique et rare. Les bambous sont rĂ©sistants et leurs feuilles sont de couleur verte toute l’annĂ©e. Grâce Ă un système de racines entrelacĂ©es qui s’étendent et pĂ©nètrent profondĂ©ment dans la terre, et par la nature Ă la fois très mince et souple de leur tige, ils sont capables de traverser les tempĂŞtes et les ouragans sans ĂŞtre abattus. En pratiquant l’écoute en vue de comprendre et d’aimer comme Avalokiteshvara, nous serons solides et capables de surmonter toutes les difficultĂ©s que nous pouvons rencontrer avec nos proches et tous ceux qui nous un Ĺ“il sur la deuxième partie de ces commentaires ! Nous y aborderons les versets parallèles de laSalle de mĂ©ditation de l’Eau Tranquille du Hameau du Haut.Poèmeet poĂ©sie - FĂŞte des mères: Une maman : 2eme Primaire Une maman Des milliers d'Ă©toiles dans le ciel, Des milliers d'oiseaux dans les arbres, Des milliers de fleurs au jardin, Des milliers d'abeilles surDes milliers d'Ă©toiles dans le ciel Des milliers d'oiseaux dans les arbres Des milliers de fleurs dans les jardins Des milliers d'abeilles sur les fleurs. Mais seulement, seulement, Seulement, seulement, Seulement, seulement...une maman. Seulement, seulement, Seulement, seulement, Seulement, seulement...une maman. Par milliers aussi les coquillages, Par millions frĂ©tillent tant de poissons, Mais il n’est qu’un seul personnage, Une Ă©toile qui brille Ă la maison. C'est seulement, seulement, Seulement, seulement, Seulement, seulement...une maman. Seulement, seulement, Seulement, seulement, Seulement, seulement...une maman. Si je ne suis pas toujours très sage, Si souvent je veux avoir raison, Aujourd'hui, on tournera la page, Pour ta fĂŞte, je t'offre cette chanson. C'est seulement, seulement, Seulement, seulement, Seulement, seulement... une maman. C’est seulement, seulement, Seulement, seulement, Seulement, seulement... pour toi maman. Poèmessur le thème de l'espace et de ce qu'il contient. Sur les phĂ©nomènes visibles dans le ciel, les planètes du système solaire et les Ă©toiles et les constellations complètement lointaines. Recettes; Les
Dans le ciel étoilé par Aros par LuneDeTristesse Inspirée par le ciel étoilé se trouvant dans votre poème. Votre navigateur ne supporte pas le lecteur mp3. par Jmd Dans le ciel étoilé de la nuit qui nous ouvre Le parcours élégant d’un avion argenté, Nos regards concentrés à cet instant découvrent Le chariot brillant si longtemps recherché. Oh ! Combien de planètes, de constellations, Miroitent chaque soir leurs diamants dans l’azur, Nos regards éblouis ne sont qu’admiration Pour ces vaisseaux lointains tournés vers le futur. Et nous autres ici au passage éphémère, Qu’allons-nous rechercher dans cette immensité, Richesses inconnues à des années-lumière, Ou prouesses des hommes, saouls de rivalité ? Alors, petit bonhomme, je regarde le soir, Cette voûte infinie brillant de mille éclats, Et guette patiemment de mon observatoire, Mon ami le Martien qui me tendra les bras. Informations mp3 Texte Aros; musique et chant JM Poète Illustrateur Interprète
v8lswmb. 380 106 143 257 147 93 335 300 144